Notre section secondaire

Rue Louis Delhove 65 à 1083 Bruxelles

Le Collège du Sacré-Cœur de Ganshoren organise un enseignement général de transition articulé autour de 4 options : le latin, les sciences, les mathématiques et les langues modernes.

Notre offre d’enseignement met fortement l’accent sur l’apprentissage des langues modernes, présentes dans toutes les filières proposées. Dans la Région de Bruxelles – Capitale, l’apprentissage du néerlandais est obligatoire. Nous avons imposé l’apprentissage d’une deuxième langue moderne, à savoir l’anglais, à raison de 4 heures/semaine à partir de la troisième année jusqu’en fin de sixième à tous les élèves. A partir du troisième degré, les élèves ont la possibilité, s’ils le désirent de choisir les filières permettant d’apprendre une troisième langue moderne (allemand ou espagnol) à raison de 4 heures par semaine.

Le projet d’établissement du Collège met en évidence, au niveau de ses priorités culturelles et sportives, les échanges linguistiques avec d’autres pays européens, dans le cadre du projet « Coménius ».

Cette année, avec le projet « immersion », d’autres activités culturelles ont été organisées (échange linguistique avec des élèves des établissements scolaires d’Amsterdam, d’Alost, de Waregem, visite de Bruxelles, visite du port et de la ville d’Antwerpen). Ces échanges sont le résultat de la volonté d’une équipe de professeurs et de la direction d’améliorer la connaissance de l’autre au travers de rencontres, de voyages et d’activités linguistiques.

Comme le précise notre projet d’établissement : « L’objectif du Collège n’est pas seulement de préparer l’élève aux études supérieures, mais d’en faire un citoyen, responsable et solidaire, ouvert sur le monde et les cultures. En ce sens, toute activité, y compris celles sortant du cadre habituel, permettant d’atteindre cet objectif doit être considérée comme faisant partie intégrante de la formation donnée au Collège ». C’est donc naturellement que nous nous sommes tournés vers l’apprentissage du néerlandais par immersion.

La classe en immersion s’adresse à des débutants et ne couvre qu’une partie de l’horaire des élèves. Il s’agit donc d’une immersion tardive partielle en néerlandais.

Le point en dix questions

1. Le bilinguisme, c’est quoi ?

Pratiquement personne n’a une compétence identique dans deux langues différentes, mais le plus souvent des compétences spécifiques dans les deux langues. Le vocabulaire qu’une personne peut maîtriser variera en termes de quantité et de qualité selon le contexte dans lequel une langue est utilisée.
On peut considérer le bilinguisme comme un parcours allant d’une compétence de base dans une autre langue que sa langue maternelle jusqu’à la possibilité de pratiquer deux langues « comme » deux langues maternelles.
On parlera de bilinguisme quand une personne est capable de se servir couramment de deux langues dans la vie quotidienne.

2. Quels sont les facteurs qui influencent le bilinguisme ?

Ils sont au nombre de 3000 d’après les études en la matière. Retenons les deux plus déterminants : le contact et la motivation. Le facteur de contact, à savoir une relation prolongée et continue avec l’autre langue, est primordial. Le facteur de motivation est également crucial dans l’acquisition d’une deuxième langue. A cet égard, il convient qu’élèves et parents aient une attitude positive envers la seconde langue. La motivation des parents est même plus importante que leur connaissance de la deuxième langue.

3. Quelles sont les caractéristiques de l’immersion au Collège ?

  • Le néerlandais sera la langue d’enseignement pour 8 heures de cours par semaine. L’emploi du néerlandais pour l’apprentissage d’autres branches que le cours de langue proprement dit, permettra aux élèves d’accroître leurs compétences dans cette langue et de l’utiliser en classe dans leur pratique quotidienne.
  • Le contenu des cours donnés en immersion sera similaire à celui donné en français. La pédagogie sera différente parce qu’elle devra s’adapter aux limites que les élèves auront dans la seconde langue (vocabulaire, construction de phrases…), au moins jusqu’à ce qu’ils sachent étudier avec autant d’aisance en néerlandais qu’en français.
  • On vise un bilinguisme additif. À la fin du programme en immersion, les compétences acquises dans les branches enseignées en néerlandais sont comparables à celles acquises dans les branches enseignées en français.
  • Un élève doit pouvoir « sortir » de l’immersion en cas de besoin sans avoir de lacunes de contenu.
  • Au début du programme, tous les élèves ont, en principe, le même niveau linguistique en langue moderne I.
  • Les enseignants sont bilingues. C’est essentiel non seulement pour la qualité de la langue-cible, mais également pour assurer la meilleure communication possible avec les collègues et avec les parents.
  • La culture du milieu scolaire est celle de la communauté linguistique locale.
  • Au terme du 1er degré, une évaluation sera faite avec différentes instances concernées afin de décider la poursuite de l’immersion au 2ème degré.

4. À qui convient l’immersion ?

En général, le bilinguisme ne posera pas trop de problèmes à des élèves présentant un bon niveau et qui bénéficient d’un suivi régulier à domicile. Ils ne devraient manifester aucune contre-indication médicale comme une (légère) forme de dyslexie ou des problèmes d’ouïe. L’immersion s’avèrera même bénéfique au développement intellectuel des élèves.

5. Quel niveau peut-on atteindre ?

Il n’est pas réaliste de s’attendre à ce que les étudiants soient aussi compétents que des néerlandophones de naissance à la fin de leur parcours en immersion.

En termes de résultats, les élèves en immersion :

  • Arriveront à comprendre à la lecture et à l’audition comme des néerlandophones.
  • Utiliseront un langage plus simple, une grammaire plus ou moins simplifiée et un vocabulaire plus restreint que les néerlandophones.
  • Auront une capacité à communiquer en néerlandais bien supérieure à celle des élèves suivant la filière classique.

6. Les parents doivent-ils être bilingues ?

Ce n’est pas vraiment nécessaire, pourvu qu’ils considèrent la connaissance du néerlandais comme un enrichissement culturel et un atout social. Les enfants ont toutes les chances de réussir si les parents adoptent une attitude positive envers le néerlandais.

7. Quel est le profil des enseignants en immersion ?

La présence d’enseignants francophones parfaitement bilingues, ou néerlandophones permet de garantir la qualité du néerlandais enseigné.

8. Comment y accéder ?

L’inscription sera conforme aux prescriptions légales en la matière.

9. Quels sont les cours donnés en immersion ?

L’apprentissage du néerlandais par immersion tardive partielle est organisé depuis septembre 2005 en première secondaire. Les cours dispensés en néerlandais sont le néerlandais et l’étude du milieu dans le 1er degré. Le néerlandais, l’histoire et la géographie dans le 2ème degré. Le néerlandais, la formation historique et la formation géographique et sociale au 3ème degré.

10. De quelle façon faut-il aborder le début de l’apprentissage étant donné que les élèves risquent d’avoir des niveaux différents en néerlandais ?

La classe en immersion démarre à un niveau qui convient aux élèves concernés en se basant sur l’hypothèse que les élèves n’ont pas de connaissances préalables de la langue. Une expérience préalable peut aider, mais elle ne constitue pas un pré-requis. Les élèves sont dans une situation de double apprentissage : ils doivent s’approprier une deuxième langue en même temps qu’un contenu. Dans un premier temps, ce sont essentiellement les compétences linguistiques qui seront visées. L’approche des matières se fera progressivement en fonction du développement des capacités langagières des élèves.